18 novembre 2020
3 minutes
AXA annonce le lancement d’un programme mondial pour la santé et le bien-être de ses collaborateurs, pourquoi ?
Le but de ce programme est d’améliorer la santé et le bien-être de nos 121 000 collaborateurs en renforçant la prévention et l’accès aux soins pour que chacun puisse, notamment, effectuer un bilan médical complet physique ou digital en fonction de son âge. L’objectif est également de mieux soutenir les collaborateurs qui rencontrent des difficultés dans leur vie professionnelle ou personnelle.
Après avoir adopté une politique parentale mondiale, AXA franchit une nouvelle étape dans sa stratégie sur les avantages sociaux offerts à ses salariés à travers le monde. Je suis fière de ce projet qui renforce notre ambition de devenir l’une des meilleures entreprises où il fait bon travailler.
Est-ce la crise de la Covid-19 qui vous a poussé à lancer ce programme ?
C’est un programme que nous souhaitions lancer depuis longtemps et que nous ambitionnons de renforcer dans les années qui viennent. Mais ce projet illustre bien une dimension importante de la fonction RH que la crise a mis en lumière : l’accompagnement des collaborateurs dans la dimension bien-être, et en premier lieu la santé. C’est devenu un enjeu important en matière d’engagement et d’attractivité des talents dans le monde.
Quand la crise a commencé, notre première priorité a été de nous assurer de la santé de nos collaborateurs. Partout, nous avons pris les mesures les plus adaptées pour les protéger. Alors qu’une deuxième vague de l’épidémie touche l’Europe, notre approche est identique. Nous sommes désormais en télétravail à 100% en Europe et dans certaines autres parties du monde. Seuls certains services restent ouverts car ils nécessitent une présence sur sites. Evidemment la venue sur place est encadrée par un protocole sanitaire strict.
Est-ce le seul aspect de la fonction RH qui a été transformé par la crise ?
L’autre aspect concerne bien évidemment l’usage massif du numérique et le sujet de l’organisation du travail. Cette crise a rapproché les équipes RH avec les équipes IT, qui ont collaboré à la généralisation du télétravail et des outils en ligne. Ce déploiement s’est fait rapidement, car 38% de nos collaborateurs pratiquaient déjà le télétravail avant la crise et dans certaines entités ce taux s’élevait à 60%. La technologie nous offre une possibilité d’échanges nourris et innovants. Mais au-delà de la technologie, ce sont bien les modes de management et de collaboration que nous devons réinventer de manière pérenne.
Le télétravail doit être organisé, surtout dans une période comme celle que nous vivons. La journée à distance doit être raisonnablement ponctuée et les temps de pause sanctuarisés. L’équilibre vie privée et vie professionnelle est fragile dans ce nouvel environnement. Nous proposons aussi des programmes sur de la santé mentale pour aider nos équipes et nous accompagnons les managers.
La transformation qui a été amorcée avec le télétravail n’est pas une parenthèse, c’est une tendance de fond qui permet de poser les bases d’un nouveau cadre de travail plus adapté. Nous menons actuellement une grande réflexion sur ce nouveau collectif de travail qui repose sur une organisation du travail « hybride », c’est-à-dire à distance, au bureau et sur des espaces centrés sur l’échange et le travail en équipe. Nous sommes persuadés que les moments au bureau sont précieux pour créer la relation et la culture d’entreprise, innover et réfléchir ensemble ; mais une organisation équilibrée avec des temps au bureau et des temps en télétravail permet aussi de ménager des temps de concentration et un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle.
Nous y travaillons de manière active et c’est une aventure passionnante pour l’entreprise, pour l’ensemble de nos collaborateurs et pour les ressources humaines.