29 juin 2023
3 minutes
Quelle est la politique d’AXA en faveur du climat ?
Notre engagement en faveur du climat est ancré de longue date et nous sommes fiers d’avoir été pionniers dans ce domaine. Depuis l’Accord de Paris en 2015, AXA s’est fixé des objectifs concrets et ambitieux pour jouer pleinement son rôle dans la lutte contre le changement climatique. En tant qu’entreprise d’abord, en réduisant sa propre empreinte environnementale, mais aussi en faisant de la souscription et de l’investissement des leviers de transition vers un monde bas carbone. Nous sommes depuis longtemps à l'avant-garde des défis posés par le changement climatique en matière de souscription, en intégrant ces enjeux dans nos offres de solutions et de services, ainsi que dans nos choix d’investissement et dans les méthodologies internes. AXA a par exemple été l’un des premiers acteurs à agir pour la protection de la biodiversité et la lutte contre la déforestation à travers ses pratiques de souscription.
Quel est l’état d’avancée de ces engagements ?
Parce que l’on ne peut faire évoluer que ce que l’on mesure, nous rendons compte régulièrement de l’état d’avancée de nos engagements, notamment à travers l’Indice AXA pour le Progrès. En 2022, nous avons dépassé la barre des 25 milliards d’euros d’investissements verts, sur un objectif de 26 milliards d’ici fin 2023. Notre cible d’un milliard d’euros d’investissement en faveur des forêts est également en passe d’être atteinte cette année. Et parce que nous sommes une entreprise responsable, nous visons à former l’ensemble de nos collaborateurs aux enjeux climatiques d’ici la fin de l’année. Près de 90% d’entre eux ont déjà suivi cette formation.
AXA annonce de nouveaux objectifs de décarbonation aujourd’hui, quels sont-ils ?
Ils sont multiples. D’abord, nous renforçons nos objectifs de décarbonation de notre portefeuille d’investissement. D’une réduction de 20% entre 2019 et 2025 – objectif dépassé puisque nous avons déjà atteint 35% de baisse en 2022 - nous visons désormais une réduction de 50% d’ici 2030 par rapport à 2019. Côté assurance, AXA va renforcer son offre et ses services pour assurer la transition, en accroissant son soutien aux installations et infrastructures d'énergie renouvelable, ainsi qu’en développant des solutions durables en cas de sinistre et d’autres produits liés à la transition. Ces leviers doivent nous permettre d’atteindre deux objectifs inédits d’ici 2030. D’abord, réduire de 20% l’intensité carbone du portefeuille d’assurance automobile (pièces de réemploi, économie circulaire…) des particuliers assurés par AXA dans ses marchés principaux par rapport à 2019. Ensuite, réduire de 30% les émissions absolues de ses plus grands clients Corporate et de 20% l’intensité carbone des autres clients dans les marchés principaux par rapport à 2021.
En quoi la décarbonation du portefeuille d’assurance est-elle innovante ?
La décarbonation des portefeuilles d’investissement est aujourd’hui bien ancrée et suit une excellente dynamique. En revanche, une nouvelle dimension s’ouvre avec la décarbonation des portefeuilles d’assurance. AXA a été pionnier dès 2021 en développant des offres d’assurance verte dans ses portefeuilles non-vie. Le Groupe va encore plus loin aujourd’hui avec ces nouvelles annonces, rendues possibles grâce au travail méthodologique entrepris au sein du secteur, notamment avec la NZIA, ayant abouti à une véritable innovation pour notre industrie. La décarbonation de nos portefeuilles d’assurance est un défi enthousiasmant qui embarquera à la fois nos métiers, nos clients et l’ensemble de nos parties prenantes externes. L’intégralité de ces objectifs est disponible dans la nouvelle édition de notre rapport Climat & Biodiversité.
Que trouve-t-on dans la nouvelle édition de ce rapport ?
Ce rapport répond à des exigences réglementaires et rend compte en toute transparence de l’évolution de nos engagements d’année en année. Deux indicateurs permettent notamment de suivre le positionnement de notre portefeuille d’investissement par rapport à la trajectoire Net-Zero d’ici 2050. D’abord, l’Implied Temperature Rise, mesurant l’impact des obligations et des actions des entreprises cotées. Il s’élève à 2,5°C, en dessous du marché (2,7°C). Ensuite, le Warming Potential, mesurant l’impact des obligations d’Etat. Il s’élève à 2,0°C, soit un demi-degré en dessous du marché. A ces indicateurs viennent s’ajouter deux nouveautés cette année. Nous publions l’exposition de notre portefeuille d’investissement aux énergies fossiles, qui représentent 1,3% de son ensemble. Nous publions également notre Corporate Biodiversity Footprint, un indicateur mesurant l’impact de nos investissements sur la biodiversité.