Plus de solidarité pour un monde meilleur

« Si j'aide une seule personne à avoir de l'espoir, je n'aurai pas vécu en vain », a dit un jour Martin Luther King. Je ne peux qu'être d'accord avec cette affirmation, car je pense que ce n'est qu'en aidant ceux qui n'ont pas eu la même chance que nous, que nous pourrons construire un monde meilleur. Je m'appelle Nieves Durán, j'ai 55 ans et je suis économiste, même si j'aime dire que je suis avant tout bénévole. J'ai rejoint le Groupe AXA en 1996 et depuis, j'ai développé ma carrière professionnelle au sein de l'entreprise.

Il y a quelques temps, à la radio, j'ai entendu une femme dire qu'elle refusait d'admettre que sa vie se terminait à 50 ans, et je suis tout à fait d'accord ! Je suis une personne très active et une grande sportive, j'aime pratiquer le VTT, faire des ascensions en montagne (je suis allée à Mera Peak, au Kilimandjaro, à Chopicalqui, à Chimborazo…) et l'escalade. Je suis également fan de ski de fond et de ski alpin depuis de nombreuses années. En fait, j'ai fêté mes 50 ans en terminant la plus longue course de ski de fond au monde, pas moins de 90 kilomètres ! Même après avoir atteint ces objectifs, j'ai encore des rêves en pagaille : comme aller de Madrid à Pékin à vélo tout en sensibilisant en chemin à l'importance de protéger l'environnement.

Outre le sport, l'une des choses qui me procure le plus de satisfaction sur le plan personnel c’est sans doute de participer à des actions solidaires. C’est quelque chose qui vient de loin, depuis mon adolescence en fait. En grandissant, j'ai participé à différents projets solidaires : avec Médecins Sans Frontières en Guinée Équatoriale ou encore avec un professeur de l'Université Isabel la Católica à Lima.

En 2018, j'ai vu une émission sur le drame humanitaire que vivait la Grèce avec l'arrivée de milliers de migrants. J'ai pris un billet d'avion et je suis allée dans le camp de réfugiés de Katsikas, dans le nord du pays. Là, j'ai pu apporter ma contribution pour soutenir les milliers de personnes qui arrivaient sur les côtes grecques.

A mon retour, j'ai eu la chance qu'AXA Atout Cœur finance un programme pour l'intégration de jeunes réfugiés auquel j'ai activement collaboré.

Mais ce n'est pas la seule activité d'AXA Atout Cœur à laquelle j'ai participé. J'ai également travaillé avec le restaurant « Robin Hood, Messengers of Peace » pour servir des repas aux sans-abris, j'ai accompagné des personnes en situation de handicap mental en randonnée, j'ai soutenu le comité paralympique, et j'ai participé à la plantation d'arbres en forêt et au nettoyage d'espaces naturels.

Donner des cours d’espagnol à des réfugiés, reste sans aucun doute l'activité qui m’a le plus marquée à date. Il s'agit d'un programme lancé en 2020 par AXA Atout Cœur avec le Centre d'accueil temporaire de la Croix-Rouge, à travers lequel une formation est proposée aux immigrés pour faciliter leur intégration sociale et professionnelle. Les volontaires d’AXA sont intervenus en donnant 6 cours d'espagnol à des migrants qui avaient déjà un niveau d'espagnol avancé et dont l'objectif était de l'améliorer.

Grâce à cette initiative j'ai eu l'opportunité de rencontrer Ziad.

Avec Ziad, nous avons largement dépassé les 6 cours prévus initialement. Et maintenant, nous nous retrouvons même pour faire des balades en montagne ou d’autres activités.

A tout juste 20, Ziad est une personne très mûre et aux idées bien arrêtées. Il a décidé de venir en Espagne pour devenir un athlète professionnel. C'est une personne très optimiste et respectueuse, et je considère que le bénéfice de nous être rencontrés a été réciproque. Non seulement parce que j'ai pu l'aider dans son intégration en Espagne, mais parce qu'il m'a aussi aidée à grandir en tant que personne et à enrichir mes connaissances sur la culture marocaine. Parler avec lui vous remplit de force et d'enthousiasme pour la vie et vous donne le sentiment que tout est possible, malgré les moments difficiles que nous avons eu à vivre. Grâce à Ziad, j'apprécie davantage les petites choses du quotidien. Mais par-dessus tout, je ressens ses joies et ses réalisations, son bonheur, comme si c'était les miens.

Je suis très fière de Ziad, de son courage, de sa ténacité.