AXA et le changement climatique
En tant que leader de son secteur, AXA s'engage pour développer des solutions pour réduire les risques climatiques.
La science est claire : le cinquième rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) présente des preuves de la part de la communauté scientifique mondiale selon lesquelles la terre se réchauffe à un rythme sans précédent et les émissions de gaz carbonique d'origine humaine en sont la cause principale. Les effets probables du changement climatique sont bien documentés et, déjà, certains des effets qui avaient été prévus par la science dans le passé se produisent maintenant : par exemple, la perte de la glace en mer, l'élévation accélérée du niveau de la mer et des vagues de chaleur plus longues et plus intenses. Le GIEC prévoit que la fonte des glaces et l'élévation du niveau des mers, entraîneront des inondations et l'érosion des zones côtières et des basses terres. Certains pays en développement seront les plus touchés, car les populations locales dépendent fortement de leur environnement naturel et disposent de moins de ressources pour faire face à un climat dégradé. Les décès liés à la chaleur et aux maladies d'origine hydrique pourraient augmenter. De nombreuses plantes et espèces terrestres, d'eau douce et marines luttent pour faire face aux changements climatiques rapides et font face à un risque accru d'extinction. Enfin, les économies locales pourraient subir des dommages accrus en ce qui concerne les biens et les infrastructures, et certaines industries qui dépendent le plus de facteurs environnementaux, comme l'agriculture, la foresterie, l'énergie et le tourisme, pourraient voir leurs revenus diminuer.
En décembre 2015, 195 pays se sont réunis à Paris pour négocier et adopter l'Accord de Paris. Les pays qui ont ratifié l'accord se sont juridiquement engagés à maintenir collectivement le réchauffement ‘’bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels " (période antérieure à 1750) et à faire de leur mieux pour limiter le réchauffement à 1,5°C en 2100. Ces seuils ont été choisis en fonction du "niveau de destruction" qu'ils impliquent. En effet, les risques associés au réchauffement sont sensiblement plus faibles sur 1.5˚C que sur 2˚C. L'Accord de Paris a également souligné le rôle des investisseurs. Afin d'atteindre l'objectif global énoncé dans l'Accord de Paris, chaque pays a établi une contribution déterminée à l'échelle nationale qui définit un objectif de réduction des émissions de carbone et des mesures spécifiques à chaque pays pour y parvenir. Comme il s'agit d'objectifs volontaires et déterminés de manière indépendante, la question de savoir si le monde atteint "moins de 2°C" dépendra de l'ambition des pays de fixer et d'atteindre les objectifs nécessaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les scénarios de réchauffement climatique ou les objectifs de température peuvent être traduits en un bilan carbone global. Cependant, pour être sur la bonne voie pour la trajectoire des 2°C, les émissions mondiales devraient être nettement plus faibles dans quelques années seulement qu'elles ne le sont aujourd'hui. En effet, le rapport du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) sur le "fossé des émissions" montre que les engagements actuels en matière d'émissions mondiales laissent le monde sur une trajectoire de réchauffement de 3°C d'ici 2100.
L'ambition scientifique et politique montre la nécessité d'une action collective forte pour lutter contre le changement climatique. Le changement climatique est un risque à moyen et long terme, avec une quantification complexe des impacts sur nos activités. La stratégie d'AXA n'est pas seulement de s'adapter, mais aussi de tirer parti de notre expertise pour apporter des solutions. En effet, les assureurs sont bien équipés pour contribuer à la compréhension des changements climatiques grâce à leur expertise en gestion des risques, au grand nombre de données qu'ils recueillent sur les sinistres et à la recherche qu'ils peuvent financer pour faire face aux risques liés au climat. Ils ont également le devoir de diffuser les connaissances sur les nouveaux risques. Par leurs décisions de souscription, ils peuvent également montrer les risques que la société prend et encourager les mesures de prévention pour les atténuer. Enfin, grâce à leurs investissements importants, ils sont également bien placés pour envoyer les bons signaux à la communauté financière et aux sociétés dans lesquelles ils investissent, par exemple en s'appuyant sur le cadre élaboré par le Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD). La stratégie climatique d'AXA s'articule actuellement autour des initiatives suivantes :